L’oniomanie est caractérisée par des préoccupations, des besoins et des comportements excessifs et non contrôlés vis-à-vis des achats et des dépenses. Source : Passeport Santé
L’oniomanie, je crois que j’en suis atteinte. Parce que sérieusement, chaque saison, je fais des dépenses de fou sans trop réfléchir sous prétexte que c’est en spécial. J’achète des aliments en trop grosse quantité sans réfléchir. Pis là, je me ramasse à chaque fois à faire une écœurantite aiguë de cet aliment. Comme là, ces temps-ci, il y a toujours des spéciaux de fou sur les légumes racines. Du genre trois gigas sacs pour 5 piastres. Faque, je me ramasse à toujours garrocher ça dans mon panier d’épicerie comme s’il n’y avait plus de lendemain en oubliant que jamais dans cent ans tout ne va rentrer dans mon frigo. Je veux dire, c’est ok si j’avais une chambre froide, mais NON, je n’en ai pas.
Alors je me retrouve à me battre à chaque fois avec ça dans mon frigo et ce, pendant des semaines. J’ai donc décidé de partir en production de masse de soupe/potage de toutes sortes afin de passer mes achats compulsifs. Je remplis donc ces temps-ci mon congélo de soupe de toutes sortes pour les jours froids d’hiver. Appelez-moi la fourmi comme dans les Fables de Lafontaine. Rien de moins. Je vous le dis, je stocke comme si je m’attendais à une invasion de zombies ou à la fin du monde. N’importe quoi ! À go, jugez-moi. Je vous donne la permission.
Bref, au moins, ça me permet de faire des nouvelles recettes chouettes et de tester plein d’affaires pour le blogue. Cette recette de potage est d’ailleurs le résultat de l’achat d’un sac de 4,5 kilos de carottes. 4.5 KILOS. Pensez-y !!!!! Non, mais… c’est beaucoup trop de carottes pour deux personnes ça ! Ha ha ha ! Bref, voici un superbe potage qui se congèle bien et qui goûte le réconfort. J’espère que vous aimerez ! Quand vous aurez fini de rire de moi, à vos fourneaux mes petites fourchettes.