Mon homme maîtrise trois recettes dans la vie :
- Il fait la meilleure sauce à spaghat au monde. Pour vrai. Dommage pour la recette de votre mère.
- Les fajitas. S’il se retrouve à devoir faire le souper pour quelconque raison, c’est certain qu’il y aura des fajitas sur la table.
- Le jambon à la bière.
Le jambon à la bière! J’adore le jambon à la bière de mon chum. Il est tendre et savoureux et je vous jure que le jus de ce jambon sur les patates pilées, bien ça goûte le ciel!
Le problème avec le jambon à la bière de mon chum, c’est qu’il y en a juste trop. Beaucoup trop.
Faudrait manger du jambon pendant huit jours d’affilée pour en venir à bout du mauzus de jambon.
Un moment donné, on s’écoeure t’sé.
Pour être honnête, une fois sur deux, les restants finissent dans le compost. #Pasfière
« Chéri, ça n’a aucun sens qu’on jette ça. Hey! Il y a des petits Africains qui ne mangent rien et nous, les gros colons d’Amérique, on se débarrasse de nos restants bien gras parce qu’on en a notre claque d’en manger. Complètement ridicule! »
Oui j’ai déjà pensé à congeler les restants. Encore une fois, quand je retrouve une grosse croûte de glace sur le jambon dans les fond du congélateur, ben… ça ne termine pas ses jours dans mon estomac ce jambon là hein…
C’est alors que j’ai eu l’idée de mixer mon restant de jambon avec un gratin dauphinois! Eurêka!
« T’es drôle toi! Un gratin dauphinois un lundi soir. Tu as remarqué l’heure? Tu as envie que l’on soupe à l’heure des Français », m’a lancé mon amoureux.
Il avait raison. Un peu.
Oui, il était 17 h 30 quand j’ai eu cette idée. Mais j’avais bon espoir de lui prouver qu’on serait assis à la table à 18 h tapant.
Voici comme j’y suis arrivée!
À 18 h pile-poil, on avalait notre souper! Délicieux!