J’ai toujours aimé les gratins. J’aime particulièrement le gratin dauphinois. Je trouve ça réconfortant. Ce qui est plaisant ( mis à part les puristes de ce monde) c’est que l’on peut tellement s’amuser avec ce plat.
On change les proportions, le genre de fromage, les aromates ou autres. Par moment, c’est gagnant. Parfois, ce n’est pas top. D’ailleurs à Noël, mon frère et moi avons improvisé un gratin avec ce qui se trouvait sous la main. On a un brin exagéré sur la quantité de patates ( presque 5 livres) ce qui a donné un gratin immense qu’on a surnommé Gratin Beloeillois inspiré de sa ville.
Si le titre de cette recette reflétait la personnalité des habitants de Beloeil, je peux te dire que ce serait loin d’être un compliment. C’était fade mon ami, mais fade. On a pris ce que nous avions sous la main parce que l’idée d’aller à l’épicerie ne nous tentait pas pantoute. On aurait du. Pas que c’était immangeable, mais ça manquait de magie comme dirait ma belle-soeur.
Bien dommage, car à la quantité d’ingrédients qu’il y avait là-dedans et le prix de ces derniers, il aurait du s’appeler Gratin de riche ! Qu’à cela ne tienne, le plat s’est quand même bien vidé. Même les cuisiniers expérimentés peuvent rater leur coup. Ça arrive.
Ceci dit, même si c’était acceptable, je préfère de loin la version de gratin aux légumes racines proposée ici. Ça fait différent et c’est un brin moins lourd. Il y a moins de féculents et ça fait du bien au bedon. J’espère que vous allez bien apprécier.