J’aime la bouffe. J’aime essayer des nouvelles affaires. J’aimerais donc tu ça m’autoproclamer comme la fille qui connait tout en bouffe. Mais croyez-moi, ça n’arrivera pas. Personne ne le peut en fait. C’est impossible et ça serait plate en svp. Quand je parle à quelqu’un et qu’il me présente un ingrédient ou une recette dont je n’avais jamais entendu parler, je jubile. C’est, je pense, ce qui me stimule le plus dans mon travail. Les gens sont parfois surpris que je ne connaisse pas telle ou telle affaire parce que je tiens un blogue de bouffe, pourtant. En plus, je préfère avoir l’air ignorante que de faire semblant de connaitre quelque chose qui ne me dit rien pantoute. Ça me gêne zéro pis une barre. D’un, je suis une piètre menteuse, ça se verrait en deux secondes dans ma face si je faisais semblant. De deux, c’est quoi l’intérêt de tout savoir. Ça doit être monotone sur un moyen temps de n’avoir rien à apprendre. BORING !
Bref, cette année, j’ai énormément appris sur la cuisine italienne grâce à quelques amis et connaissances qui en connaissent beaucoup sur le sujet. Bon, énormément, j’exagère peut-être un peu, mais, quand même un peu tout de même. Je me suis permis à travers eux de voyager un peu plus dans cette région, que je connais peu et qui est très riche en culture gastronomique. J’ai découvert des combinaisons d’ingrédients et des techniques qui reflètent beaucoup la mentalité italienne. Les Italiens mettent beaucoup de l’avant la fraîcheur et la qualité du produit, et c’est ce qui fait qu’un bon plat italien est une explosion de saveurs quasi à chaque bouchée.
C’est ce que j’ai voulu faire avec cette recette qui est toute simple, mais faite avec des ingrédients goûteux et frais. Ce sont d’ailleurs des combinaisons que je n’aurais pas faites d’instinct. Merci d’ailleurs aux conseils d’un ami qui m’a inspiré sans le savoir. Parce que moi, faut que je l’avoue, le fenouil, je le mangeais juste en salade ou en grillade sur le « barbeq ». Je ne l’aurais jamais mis dans ma sauce à la viande avec des pâtes. Grosse erreur de ma part, car c’est si bon avec la chair à saucisse et les tomates.
Une belle découverte qui a fait tout un tollé à la maison. Assez pour que mes p’tits cochons aient tout mangé en une seule soirée et que je ne puisse en reprendre pour mon lunch le lendemain. Bouhou ! Ce que j’aurais dû utiliser la ruse habituelle du plat opaque camouflé dans le fond du frigo. Je vous le dis, personne n’y touche dans ce temps-là ! Je n’ai pas été assez rapide, mais croyez-moi, que la prochaine fois, car il y en aura une, je me cache une part dans le frigo avant le service du souper. Maman apprend de ses erreurs. Essayez cette recette les fourchettes, vous allez adorer.