(Par Dominique Quintal) Il faut bien se l’avouer, le plaisir ne peut pas être constamment la priorité. Il arrive dans la vie que certaines obligations viennent gruger le compte épargne et couper sec toutes envies de voyager. Depuis deux semaines, lorsqu’il pleut, ma fille ainée reçoit des gouttelettes sur la tête dans sa chambre à coucher. Au diable l’escapade d’amoureux dans le vieux Boston prévue pour nos vacances, au diable la virée d’enfer aux Outlets chez nos voisins du sud, la distance qui sera parcourue pendant nos deux semaines de congé ne se calcule plus en trajet routier mais plutôt en altitude. Direction, le toit de notre bungalow de la banlieue.
Comme il m’est toujours permis de rêver, tant qu’à savourer mes cocktails dans le sud (ça fait tout de même plus glam de retirer le «rive») de Montréal, j’ai décidé que j’allais voyager les deux pieds rivés à mon patio (histoire de tout de même profiter de la vue incroyable sur mon bardot d’asphalte tout neuf et des mes nouvelles gouttières).
Première Escale… Viva Bahamas.
J’y suis allée deux fois. J’adore Nassau qui fourmille d’activités. J’adore les plages sablonneuses et l’eau d’un bleu «paradis». Je suis vendue à la chaleur du soleil, à la mer et à l’ambiance festive qui résonne au petit marché. Mon premier cocktail a donc été concocté dans la bonne humeur que m’apporte cette destination. Une image «googlée» à même le PS3 de l’homme sur la télé, les pieds nus sur la table du salon et un verre à la main qui rappelle le bleu de la mer… Ne m’en fallait pas plus pour, du moins dans ma tête, partir loin loin du pont Champlain!
Bon voyage!!!