Je pense qu’il y a autant de version de chaudrée de paloudes que de pâtés chinois et de tourtière. Chaque région, chaque famille, a sa recette et sa petite touche. J’ai donc décidé de vous faire la mienne.
Celle dans laquelle je plonge ma cuillère avec avidité.Elle se doit d’être crémeuse avec des textures variées. Je veux des morceaux, du croquant, des punchs de saveurs et j’aime bien avoir à travailler un peu pour mon repas.
Travailler ? Que veux-tu dire ? Je veux dire que j’aime faire ma chaudrée avec des palourdes dans leur coquille. Ça me fait travailler un peu et je ne l’engloutie pas en deux secondes et quart. Parce que crois-moi, j’aime tellement ça la chaudrée de palourdes que sans les coquilles, je vois le fond du bol en deux gorgées .
Le fait de devoir cueillir mes palourdes dans la coquille , un peu à la manière d’un plat de moule, ralentit mon rythme et je profite mieux de ce petit délice. Ceci dit, vous pourriez très bien les prendre sans leur coquille, c’est bien ok aussi.
Comme une amie dit si bien, gère ta vinaigrette et je vais gérer la mienne. Dans le cas de la chaudrée, on dirait gère ta coquille ! Tu pourrais aussi mettre un peu de pétoncle si le coeur t’en dit. Tout est possible. Certains ne mettent pas de maïs aussi, moi, c’est un essentiel.
C’est ce qui est beau avec ce genre de plat, on l’ajuste selon nos goûts et ce qui se trouve dans notre garde-manger. J’ai d’ailleurs fait celle-ci car j’avais des palourdes entières dans mon congélateur. Chose que j’adore avoir sous la main quand l’envie de me prends. Elles sont déjà lavées et ne requièrent que peu de manipulation. On adore.
N’oubliez pas d’accompagner votre chaudrée d’un bon petit pain chaud et du beurre salé pour encore plus de plaisir et de gourmandises.