L’homme me fait rire popire.
En fait, c’est en jasant avec lui que j’ai eu l’idée de cette nouvelle section du blogue où je cherche à reproduire ce que les chefs font.
Dans la tête de l’amoureux, je suis aussi experte que Ricardo et Normand Laprise sur une planche à découper. On va lui laisser ses illusions. Pendant ce temps-là, il ne cherche pas à me remplacer par Josée Di Stasio parce qu’il a Josée Di Stasio dans sa cuisine. #Rassurée
Nous étions donc en deux-jours-de-semaine-d’amoureux (ce n’était pas le week-end) dans la métropole. Le déjeuner est loin. Je manifeste ma faim devant un resto de la rue Bishop’s au centre-ville montréalais. Ça tombe bien, c’est un Mexicain. J’adore la coriandre, on s’en rappelle. On y va à l’aveugle en espérant que la carte ait un choix sous les billets bruns. #Espoir
Alors, devant le menu du magnifique Mesa 14 (Malheureusement fermé définitivement), l’amoureux s’exclame : “Je te le dis chérie, tu es capable de faire n’importe quoi qu’il y a là-dans les deux doigts dans le nez, en tweetant ta vie, en organisant un concours sur Facebook et en aidant Filou à résoudre ses équations algébriques.”
C’est là, en rigolant devant ses niaiseries, que j’ai eu l’idée que ce n’est pas si simple la cuisine. Que ça prend un certain talent, une méthode que je n’ai pas. Pis ça prend du temps pour popoter à la manière des grands. Chose que j’ai encore moins. #Misère.
Je ferais une très mauvaise avocate. Je ne suis jamais capable de convaincre mon auditoire. En tout cas, le juge qui était devant moi ne m’a pas accordé l’absolution inconditionnelle. Mon plaidoyer est tombé à plat. #Catastrophe
C’est là que j’ai sorti mon téléphone et que j’ai pris mon plat, un burritos dans un bol, en photo. On verra ce qu’on verra monsieur le sceptique! #Fatiguant
Me suis mise aux fourneaux dimanche. Pour cuisiner, j’en ai cuisiné une claque. Jusqu’à avoir mal aux pieds. Même si j’avais enfilé mes Crocs pour l’occasion. Parce qu’un burritos, ça comprend beaucoup, beaucoup de choses. #Fouraide :
– Une salsa de maïs
– Une guacamole
– Du poulet mariné
– Du riz mexicain
– Des haricots noirs
– De la laitue
– Du pico de Galo
Ça m’a pris 3 h 30 faire un repas qui m’a coûté 11,50 $ (avec les taxes SVP!) pis ça m’a coûté à peu près 40 $ en plus de la bière (c’est un repas mexicain, on se le rappelle!). #Ouch
“Chéri, tu vois bien que je suis loin d’être un chef!”, lui ai-je dit en lançant la serviette, complètement exténuée en me garochant sur le verre de vin qui m’attendait sur le comptoir. #Tienstoi
Depuis, je vénère tous les cooks que la terre porte peu importe qu’il cuisine de la poutine au shack à patate du coin ou s’il fait du foie gras sa spécialité. Parce qu’au delà des techniques et du talent, il faut du temps, de la méthode, de la patience et de… bons pieds! #Louanges
Mais d’après vous, quelle photo est mon repas? Pour la défense du resto, sachez que les conditions photographiques n’étaient pas optimales. La mienne, c’est celle du haut. #Fierté
Pour d’autres idées recettes, on visite la page Facebook de Old El Paso ou on rejoint la conversation sur Twitter avec le mot-clic #YouMexIcan!
Décharge : Je participe au programme Old El Paso de Mom Central et de General Mills et je reçois une compensation pour me remercier de ma participation et pour partager mon opinion honnête. Les opinions sur ce blogue sont les miennes.