Quand trois mères se sauvent du domicile familial en courant et qu’elles finissent leur soirée dans un bar avec une enfilade d’Oliver Twist devant elles, tu sais que le lendemain :
- elles prendront du Tylenol aux quatre heures;
- elles avaleront une quantité phénoménale d’eau;
- elles ne joueront pas au Monopoly ni ne feront des Rainbow loom ni courront au parc avec leurs marmots;
- elles ne feront pas de souper sept services pour la smala;
- elles seront plus indulgentes sur le nombre d’heures que leurs petits passeront devant la télé. Oui, ils pourront écouter et réécouter La Reine des neiges ad vitam eternam;
- elles baisseront d’un cran ou deux leur niveau d’exigence vis-à-vis le ménage des chambres;
- elles ne s’obstineront pas si les kids refusent de prendre leur bain ou brosser leurs dents.
Pour nos héritiers, ce sera le paradis sur Terre. Pour nous, pauvres mères, ce sera l’enfer. On ne revient pas d’une soirée arrosée à 40 ans comme à 19. #misère
Alors oui, je l’ai échappé popire la semaine dernière. Dans un bar de la métropole. On a commencé ça à la Brasserie T. Le tartare était délicieux, les frites divines, les cornichons avalés en un rien de temps. On a filé dans un bar dont j’oublie le nom où ils ont été sympathiques à notre cause.
On s’est raconté nos vies 22 fois. On a analysé les agissements d’un tel. On s’est demandé pourquoi l’autre avait quitté l’autre. On a rigolé des niaiseries de son plus vieux. On n’a pas refait le monde. On a manqué de temps.
C’est dans ce bar que j’ai découvert les Olivier Twist. Un mélange de gin, de jus de citron et de tonic. C’était ben bon. C’est juste qu’il ne faudrait pas, si vous essayez la chose, que vous oubliez que ce n’est pas de jus. De l’alcool, ingurgité en grande quantité, ça l’a des effets collatéraux.
Toujours est-il que lorsqu’une amie blogueuse m’a parlé que ce gâteau, celui que je vous présente ici, a fait sensation sur le web de nos voisins du Sud, ça m’a tenté au bout de l’essayer. En souvenir de cette soirée.
P.S. Ce qui est bien avec ce gâteau, c’est que les lendemains de veille sont moins pénibles… Pour vrai, on n’a pas l’impression d’avaler un 40 onces de gin. C’est très délicat comme goût pour l’alcool.