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Pourquoi m’arrive-t-il d’acheter du vin d’épicerie ?

Guide d'achat

La réputation des vins vendus en épicerie ou communément appelés vin de dépanneur n’est pas toujours reluisante. Je vais être honnête, je ne les connais pas tous très bien et surtout, je ne suis pas assez fin connaisseur pour vous sortir un lexique sans fin de mots habiles pour vous les vanter ou vous convaincre que ce n’est pas bon. Moi, j’aime le vin. Surtout quand je n’ai pas à le magasiner. J’aime le boire ! POINT !

Mais pourquoi ont-ils mauvaise réputation ?

Il faut savoir que les vins qui sont vendus en épicerie sont, pour la plupart, des vins d’assemblage. Le vin d’assemblage arrive en vrac et est mis en bouteille ici, au Québec. Quelques fois, ils doivent être réajustés pour obtenir le goût désiré par l’œnologue de la compagnie qui les embouteille. Il est donc parfois difficile de connaitre leur cépage et ce qui a été ajouté dedans. C’est ce que beaucoup de gens reprochent à ces vins.

On achète ou pas ?

C’est certain que, moi la première, je préfère un vin dont je connais la provenance avec le moins d’additif possible. Ceci étant dit, il m’arrive de prendre une bouteille à la volée en parcourant les allées de mon épicerie. Pas vrai que j’ai toujours le temps d’aller en SAQ et d’analyser la chose pendant 1 heure avant d’aller me lancer dans la préparation de mon souper.

Puis encore plus honnête ? Je ne m’appelle pas Philippe Lapeyrie et je ne suis pas encore toujours capable de bien décortiquer tous les arômes et les goûts subtils du vin. Des fois, j’ai juste besoin de boire un verre de vin blanc sans prétention qui satisfait amplement mes papilles. Quelques fois, j’ai juste besoin d’un vin rouge pour mon bœuf bourguignon et je refuse de prendre ma bouteille à 40 piastres pour le faire. Alors, oui, je me tourne souvent vers un rouge d’épicerie que je termine au verre en brassant mes pétates ! Puis ça me rend bien heureuse.

 

  • La conservation du vin est meilleure, car il est transporté dans des contenants hermétiques, rendant le vin moins propice à l’oxydation et lui assurant une meilleure stabilité.
  • Le vin est traçable du lieu de production jusqu’à l’embouteillage, ce qui nous permet d’assurer un suivi et un contrôle de qualité rigoureux.
  • L’impact environnemental est non négligeable, puisqu’on transporte seulement le vin sans tout le poids des bouteilles de verre, ce qui réduit jusqu’à 40 % l’empreinte carbone. (source : WRAP, Waste and Ressources Action Programme, Bulk Wine Importation: The Advantages)
  • Les installations d’embouteillage au Québec sont parmi les meilleures au monde, en plus de générer des retombées économiques ici, en faisant travailler des gens de chez nous ça crée plus de 900 emplois au Québec.

De petits surprenants

En plus, les vins québécois sont maintenant en vente en épicerie et j’aime bien pouvoir les tester, les encourager et les boire (gnak gnak). On trouve aussi la gamme de vin de la sommelière québécoise Jessica Harnois. Les vins BŪ sont vendus en épicerie et en SAQ ! Alors si la SAQ est fermée ou trop loin, qu’est-ce qui a de mal à s’en procurer ? Pourquoi faire le détour si on peut acheter son brocoli et son vin blanc au même endroit ? Entre la course pour le cours de natation du petit et les piles de devoirs des grands, donnons le droit à un sauve-temps misère !

 

C’est certain que certains diront beurk aussi bien m’ouvrir les veines. Ben qu’à cela ne tienne, moi, ça ne me gêne pas pantoute de dire que j’éprouve du plaisir avec mon vin acheté à l’épicerie. J’éprouve aussi du plaisir à découvrir des grands crus à la SAQ et à savourer un vin bio acheté chez le producteur ! Pourquoi devoir choisir un camp ? Ayons d’abord et avant tout du plaisir les amis ! J’ajouterais que je ne suis clairement pas la seule, car il s’est vendu près de 42,3 millions de litres de vin dans le réseau des épiceries pour l’année financière d’avril 2016 à mars 2017 selon le site Wikipédia de la SAQ.

 

Alors, j’ai comme envie de vous dire, buvez donc ce qui vous rend heureux ! Point ! Sur ce, chin chin !

 

Décharge : J’ai reçu des bouteilles de vin d’épicerie à tester. Évidemment, je ne les ai pas toutes essayées, mon foie ne me le pardonnerait pas ! Ceci dit, les opinions émises sont les miennes !

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Publié le 3 novembre 2017

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