L’autre jour, la belle-soeur était à la maison. On jasait de choses et d’autres. On s’extasiait devant les prouesses de nos bébés. On se consolait de ces nuits parfois trop courtes. On s’inquiétait des conséquences du syndrome de la tête plate. On se faisait des plans de mères à la maison.
Bref, le temps a filé. Comme l’éclair. Il était 17h30 et je n’avais toujours pas enclenché mon souper.
“Dis Cat, tu restes à souper avec nous? Je vais faire un pâté au poulet.”
L’amoureux a sursauté. Pas tant parce que j’avais invité quelqu’un à rester avec nous que par le plan du souper.
“Ben voyons Ge, tu n’auras jamais le temps de faire un pâté au poulet pour que l’on mange avant la nuit!”
Euh…. Après tout ce temps, il me connait si peu lui?
“C’est parce que ça prend, quoi, même pas une heure faire un pâté!”
Les deux m’ont regardé sceptiques. Très sceptiques.