Être en solo ? Est-ce la fin du monde ?

Depuis que je suis célibataire, j’entends toutes sortes d’affaires sur le célibat et la vie en solo. On dirait que la plupart du temps les gens voient ça comme une fatalité. Comme si on avait BESOIN de quelqu’un dans notre vie pour que le bonheur y soit.

Je veux dire, je ne mentirais pas, j’aimerais bien avoir quelqu’un dans ma vie sur le plan amoureux, mais est-ce que j’en ai besoin ? PAS DU TOUT. Ça semble peut-être un peu dur, mais non, je n’ai nullement besoin d’un monsieur dans ma vie pour être heureuse.

Je n’ai pas besoin de quelqu’un pour faire mes tâches au quotidien. Je suis amplement capable de sortir les sacs de terre de ma voiture toute seule ou de mettre les vidanges au chemin.

Je sais réparer ce qui se brise chez moi. Puis si l’expérience de vie que j’ai ne suffit pas, je fais quelques recherches sur internet pour savoir comment faire. Sinon, devant la défaite, je me tourne vers des professionnels pour m’aider ou j’appelle des amis.

J’ai étudié en comptabilité et en informatique. Je sais gérer mon argent et la techno en général. J’ai même un petit panier de fils au cas où pour changer mes fils endommagés de mes appareils électroniques. Ils sont bien rangés avec des « tie wraps » en cas de bris. Rangement qui fait la fierté de mes garçons. Maman sait faire, comme papa.

Je sais cuisiner. Pas mal bien à part de ça. Je sais gérer le BBQ. J’en ai même deux que j’ai montés comme une grande.

Je sais utiliser ma pelle l’hiver et je ne meurs pas de ça. Je porte mes bagages seule au grand désarroi de mes galants collègues lors de mes voyages de presse.

 J’ai même commencé à voyager seule. Je n’ai pas besoin de personne, c’est assez évident. Je commence même à éprouver du gros bonheur à être dans un café seul à lire mon livre ou à observer les gens.

J’aime jaser à des inconnus partout, tout le temps. Ça ne me dérange zéro. J’ai un bon réseau d’amis et une famille extraordinaire. Je suis super bien entourée.

Certes, il y a des choses qui me manquent. Les choses les plus chiantes en solo sont les moments de tendresse. Les petits câlins volés ici et là. Les accolades sur le divan devant un petit film. L’épaule sur lequel pleurer quand ça ne va pas et … (ajoutez ce qui vous plait ici).

Donc, oui, un jour j’aimerais être en couple et vivre des moments magiques avec une personne d’exception. Oui, j’aimerais voyager avec un amoureux et rire aux éclats dans un spectacle ou m’émouvoir devant la beauté du monde. Oui, j’aimerais. NON, je n’en ai pas de besoin.

Ce n’est pas une maladie d’être seule. Ça ne veut pas non plus dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas avec moi. Je vous l’annonce, je n’ai pas la lèpre ! LOL Je ne suis pas un vieux bâteau rouillé abandonné qui ne sert plus à rien et dont personne ne veut. 

 Je refuse seulement d’aller sur les applications de rencontre que je trouve ma foi, ignobles. Je n’ai pas envie non plus de me mettre en couple avec n’importe qui juste parce que  …

J’ai envie de laisser la vie faire son chemin et de vivre ma vie à fond.

C’est pour cette raison que j’ai décidé de partir cette série de billets sur le voyage en solo parce que je trouve qu’on diabolise un peu trop la vie en mode « moi et moi ». On a beaucoup trop peur aussi de partir seule. MOI, la première. Peur de s’ennuyer. Peur de se mettre en danger. Peur de …

Dans cette série, il y aura de tout :  la sortie d’un jour, le roadtrip, les grosses destinations, le restaurant seul que l’on redoute. Puis oui, par moment, je me mettrai moi-même dans une zone d’inconfort. Cette série sera aussi pour moi, une façon de repousser mes limites et de vivre ma vie de solo à fond. Elle sera aussi là pour vous puisqu’après mon voyage à Vancouver, dont vous m’avez beaucoup parlé, je crois que vous êtes plusieurs à vouloir partir seul et vous ne savez pas par où commencer. J’essaierai de vous aider un brin.

Attention, je ne me positionne en rien comme une experte en voyage, au contraire. Je suis un bébé voyageur, mais je vous promets de l’authenticité, du vrai, que du vrai. Je vous promets de vous transmettre ce que j’apprends au fil de mon propre dépassement et de mes expériences.

Ça te parle ? Tu me suis ma fourchette ?

PS : je parle ici au féminin parce que je suis une femme. Cependant, la peur de vivre tout ça s’applique aussi aux hommes. L’inconfort face à l’inconnu n’appartient pas aux femmes. Messieurs, vous êtes bien évidemment la bienvenue… pour lire cette série !